Démission la, c'est seul médicament nous ni !
Monsieur Lurel, vous avez eu hier soir (17 Février 2009) un entretien téléphonique avec M. Domota sur le plateau de RFO.
Oh le vibrant appel que vous avez lancé ! C'était pathétique.
Et la réponse de Domota : "Tout ça, c'est du cinéma !"
Comme dirait le journaliste E. Rayapin : Etes-vous satisfait ?
Vous lui avez offert 2 x 50 €. Vous lui avez tendu la main, il va vous bouffer tout le bras, il ne lachera plus car c'est un Rothweiler !
Ensuite vous vous êtes mis à larmoyer EN CREOLE, mais c'est n'importe quoi !
Cessez de faire prendre aux gens des vessies pour des lanternes.
Cessez vos postures de Socialiste qui approuve l'UGTG extrémiste pour ne pas froisser votre électorat.
Je respecte vos idées de gauche (je ne les approuve pas, je suis simplement démocrate), mais ce n'est pas une raison pour accepter de devenir le jouet de fous aux visées totalitaires dont la seule préoccupation est de bloquer le territoire et de le placer en situation insurrectionnelle, pour mieux servir leurs buts avoués.
Vous avez fait des études, vous avez suivi des cours d'histoire.
Qu'arrive-t-il quand on laisse s'exprimer la haine et le racisme, quand on accepte, quand on "comprend" la violence exercée par la partie adverse ?
Qu'arrive-t-il quand on refuse de réprimer la rébellion au plus tôt ?
Qu'arrive-t-il quand on montre sa faiblesse à son adversaire ?
La situation s'envenime, voilà ce qui arrive.
L'adversaire demande, non, il EXIGE toujours plus, il sait que vous aller céder.
Un exemple ? Le coup des 100 produits qui sont devenus 100 familles de produits dès lors que la renvendication initiale avait été acceptée.
Et on ne fait toujours rien, "pour ne pas échauffer des esprits surexcités !"
On laisse les nouveaux Nazis prendre de plus en plus de pouvoir au nom du bien du peuple de Guadeloupe.
Puis un jour le vase déborde et là, il faut bien recourir à la force, ou tout perdre.
C'est la loi martiale, le couvre feu, la répression, d'autant plus dure que l'on a laissé la situation empirer. *
Il y a 15 jours, on aurait arrèté Domota, Nomertin et Tacita pour incitation à la haine raciale, recel d'abus de pouvoir, empêchement d'aller et de venir (et pou nou fé allé-vini, il faut demander à Domota aussi ?) et obtenu la nomination de porte-paroles du LKP moins extrémistes.
Aujourd'hui, que faire ?
Plus vous allez pleurer dans le gilet de M. Domota, plus il va exiger ! Il a déjà donné sa feuille de route hier soir :
Le LKP est là pour longtemps. Après les 200 €, ils exigeront ceci et celà, et que le pays soit géré comme ils l'entendent, pas comme le vote démocratique en avait décidé.
Bref, ils n'ont pas fini de vous empêcher de dormir, et au moindre obstacle, c'est retour dans la rue.
La seule solution pour vous et M. Gillot, ainsi que tous les élus locaux, droite et gauche confondus, c'est de démissionner en bloc de tous vos mandats pour provoquer des élections.
Rendez au peuple le mandat qu'il vous a donné, car manifestement, votre voix ne porte plus et vous êtes devenu totalement impuissant dans la crise actuelle.
* Voir l'article "Ah les cons, s'ils savaient !" (Daladier Munich 1938) sur : http://surfer.over-blog.fr/article-27986057.html